Le 07/06/2016Lettre hebdomadaire du 03/06/2016

Le marché parisien corrige suite à 4 séances de baisse, dont vendredi -1.0%. Le marché américain termine stable sur la semaine. L’euro s’est fortemment apprécié face au dollar peu après la publication des créations d’emplois US. Cette hausse de la monnaie unique a pesé sur les indices européens. Enfin, après plusieurs semaine de hausse, le pétrole a reculé de -0.5%, pénalisé par l'absence d'accord de réduction de la production lors de la réunion de l'OPEP à Vienne.

Europe

La croissance française du 1er trimestre est révisée en hausse à +0.6%. Les indicateurs avancés publiés cette semaine sont proches des précédentes publications : les PMI composite restent en zone d’expansion en Allemagne, en France et en zone euro.

Etats-Unis

L’économie américaine ne crée que 38 000 emplois en mai contre 160 000 attendus et 123 000 créations en avril. Cependant des facteurs techniques perturbent ces chiffres qui pourraient faire l'objet de corrections. Contre intuitivement le chômage recule à 4.7%, en raison de la baisse de la population active et du taux de participation.

Chine

Parmi les indicateurs avancés chinois publiés cette semaine, seul le PMI manufacturier officiel reste stable. Les autres indicateurs, à savoir le PMI des services et les PMI Caixin manufacturier et des services, se dégradent.

Sociétés

 AccorHotels est en discussion avec le chinois HNA pour contrer les velléités du chinois JinJiang de porter sa participation de 15% à 29% dans le groupe français. La Compagnie des Alpes cherche à s’implanter en Chine et négocie l’entrée au capital du chinois Fosun  pour 10 % à 15 %.

Conclusion

Des chiffres économiques sans éclat ont suffi à raffermir l’euro et le yen contre dollar, poussant les marchés concernés à la baisse. Comme souvent, les actions américaines n’ont pas cillé, la crainte d’une intervention rapide de la FED sur les taux courts s’affaiblissant. La politique en Europe focalise l’attention, avec des ajustements violents sur les sondages concernant le Brexit par exemple. L’économie réelle en est affectée, mais chaque étape franchie (référendum, paiement grec, grèves terminées, élection,…) inversera les tendances locales selon nous. Nous conservons donc les expositions actuelles.