Le 08/11/2016Lettre hebdomadaire du 07/11/2016

Difficile semaine pour le CAC 40 et pour l’ensemble des marchés actions. Toutes les séances sont dans le rouge et l’indice parisien abandonne -3.8%. Le S&P 500 enchaîne quant à lui 9 séances négatives, du jamais vu depuis décembre 1980. Cette séquence baissière trouve sa source dans la décision du FBI d’analyser à la veille des élections de nouveaux mails envoyés via la boîte personnelle d’Hillary Clinton. La chute de près de -8% du pétrole sur la semaine n’a fait qu’exacerber ce climat d’incertitude. Ce lundi matin, l’annonce du FBI de ne pas poursuivre Hillary Clinton détend les marchés : le CAC clôture en hausse de +1.9%.

Europe

Les statistiques sont mitigées : hausse de l’inflation de la zone euro, PMI composite et publication de PIB décevants dans l’Hexagone. Au Royaume-Uni, l’activation de l'article nécessaire à la sortie du pays de l’UE devra être avalisé par le Parlement. Côté entreprises, Kerry Group, l’Oréal et Barry Callebaut, sociétés des fonds Athymis Millennial, publient d’excellents résultats.

Etats-Unis

Le pays créé 161 000 emplois en octobre et révise à la hausse les créations de septembre. L’ISM manufacturier progresse tandis que l’ISM des services recule. Les publications de Starbucks et Kellogg’s, présentes dans Athymis Millennial, sont de très bonne qualité. Le marché sanctionne les titres de la Tech qui déçoivent : Facebook, Amazon, FitBit.

Chine

Tous les PMI chinois (ceux des autorités et ceux calculés l’agence Caixin), sont en hausse et supérieurs aux attentes. Le PMI manufacturier, qui était négatif il y a un an et qui alimentait les craintes d’un « hard landing », atteint un plus haut de 2 ans !

Sociétés

L’actualité « fusions-acquisitions » demeure riche. L’opérateur de télécommunications CenturyLink acquiert son concurrent Level 3 pour 24 Mds$. General Electric fusionne ses activités dans le pétrole avec Baker Hughes et versera 7.4 Mds$ de dividendes exceptionnels contre 62.5% du capital de cette dernière. 

Conclusion

Le risque politique fait son retour et rappelle la période du vote sur le Brexit. Cet épisode nous a appris à manier les sondages avec précaution à la veille d’une élection. Sans pour autant remettre en question notre tendance à privilégier les actions européennes sur la base de leurs valorisations et des fondamentaux macroéconomiques en amélioration, nous adoptons une attitude prudente.