Le 11/10/2016Lettre hebdomadaire du 10/10/2016

L’indice parisien a fait du sur place la semaine dernière. Les bonnes statistiques publiées des deux côtés de l’Atlantique ont été neutralisées par les inquiétudes sur un « Brexit dur », alimenté par les déclarations des politiques européens, et par l’épisode du « flash crash » durant lequel la livre sterling a reculé en quelques minutes de -6% pour atteindre un plus bas depuis 1985.

Europe

La production industrielle bondit de 2.5% et 2.1% en Allemange et en France et les commandes à l’industrie sont solides. Le PMI composite progresse en Allemagne et reste stable dans la zone euro.

Etats-Unis

Les indicateurs avancés sont excellents : hausse du PMI manufacturier, sortie de l’ISM manufacturier de la zone de contraction et envolée de l’ISM des services. L’économie américaine créé 156 000 emplois en septembre après 167 00 le mois précédent.  Ce chiffre, s’il confirme la dynamique de l’emploi US, est inférieur aux attentes.     

Chine

Le PMI Caixin des services et le PMI composite officiel s’inscrivent en baisse mais restent en zone d’expansion. Les réserves de change du pays sont ressorties en baisse de -18.6 Mds$ en août pour s’étabilr à 3166.4 Mds$.

Sociétés

Le titre de Samsung Electronics atteint un plus haut historique malgré ses déboires sur son Galaxy Note 7. Cette hausse est alimentée par la volonté du groupe d’étudier les propositions du hedge fund Elliott Management concernant sa restructuration. 

Conclusion

Les publications de résultats vont peut-être soulager obligations et devises, largement affectées par une inflation occidentale renaissante. Le Royaume-Uni subit ainsi la baisse violente de la livre sterling et par ricochet un risque croissant sur ses taux longs. A l’opposé de la dangereuse déflation attendue, ce contexte induit une rotation soudaine vers les secteurs bénéficiaires : matières premières, énergie, finance… La décote massive des titres concernés ajoute à leur potentiel haussier, ce qui peut générer un intéressant rebond des actions, au détriment des actifs refuge.