Le 12/04/2016Lettre hebdomadaire du 11/04/2016

Le CAC 40 baisse légèrement cette semaine. L’essentiel de cette baisse est concentrée sur la séance de mardi -2.2% et jeudi -0.9%. L’indice parisien termine cependant sur une note positive vendredi +1.4%. Cette alternance de séances positives et négatives trouve sa source dans l’incertitude autour de la politique monétaire de la Fed et le nouveau scandale d’évasion fiscale qui touche le secteur bancaire, le « Panama Papers ».

Le CAC 40 baisse légèrement cette semaine. L’essentiel de cette baisse est concentrée sur la séance de mardi -2.2% et jeudi -0.9%. L’indice parisien termine cependant sur une note positive vendredi +1.4%. Cette alternance de séances positives et négatives trouve sa source dans l’incertitude autour de la politique monétaire de la Fed et le nouveau scandale d’évasion fiscale qui touche le secteur bancaire, le « Panama Papers ».   

Europe

Le Premier ministre islandais, Sigmundur Gunnlaugsson, démissionne après la révélation de documents le mettant en cause dans l'affaire « Panama papers ». David Cameron a quant à lui dû faire face à une presse britannique très critique sur ses investissement dans le hedge fund de son père.

Etats-Unis

L'ISM des services signe une hausse en mars. Cette hausse, qui fait suite à d’excellentes publications d’indicateurs avancés à travers le pays, confirme la robustesse de l’économie américaine.

Chine

Le PMI Composite ressort à 51,3 points contre 49,4 en février, au plus haut depuis 11 mois.

Sociétés

Les deux géants de l’industrie pharmaceutique, Pfizer et Allergan, abandonnent leur projet de fusion.

Conclusion

Le prix du pétrole dirige les marchés à sa guise et sa volatilité est pénible. Le secteur bancaire, victime collatérale de toutes les problématiques récentes (Chine, pétrole, réglementation, fiscalité, surendettement…), a encore souffert d’un scandale d’évasion fiscale. Les rebonds des deux dernières séances laissent espérer un progressif retour en grâce, après un trimestre cataclysmique pour le secteur dans le monde. La hausse des marchés nécessite ce mouvement : nous en surveillons la solidité.