Le 30/05/2016Lettre hebdomadaire du 30/05/2016

La hausse de l’indice parisien se confirme. Le CAC 40 bondit de +3.7% et revient au-dessus de la barre des 4500 points. Les investisseurs réagissent positivement à la baisse de l’euro et surtout à la résistance du marché américain malgré le discours plus « faucon » de la Fed sur sa politique monétaire. Les investisseurs privilégient l’amélioration de l'économie américaine sur le resserrement monétaire.

La hausse de l’indice parisien se confirme. Le CAC 40 bondit de +3.7% et revient au-dessus de la barre des 4500 points. Les investisseurs réagissent positivement à la baisse de l’euro et surtout à la résistance du marché américain malgré le discours plus « faucon » de la Fed sur sa politique monétaire. Les investisseurs privilégient l’amélioration de l'économie américaine sur le resserrement monétaire.

Europe

Les statistiques de la zone euro sont bonnes : révision en hausse de la croissance française du 1er trimestre à +0.6%, hausse de la confiance des investisseurs (ZEW) et industriels allemands (Ifo) et nette amélioration de la confiance des ménages français à son plus haut niveau de  9 ans !

Etats-Unis

La croissance américaine du 1er trimestre est revue en hausse à +0.8%. Par ailleurs, les futures sur taux Fed funds intégraient cette semaine une probabilité de 32% d'une hausse de taux au mois de juin contre 5% la semaine précédente. 

Japon

L’inflation japonaise reste en territoire négatif en mai à -0.3%.  Selon l’entourage du gouvernement, le Premier ministre japonais Shinzo Abe reporterait à octobre 2019 l'augmentation à 10% de la TVA.

Sociétés

Le chimiste allemand Bayer engage une OPA non sollicitée  de 62 Mds$ pour racheter le groupe américain Monsanto. 

Conclusion

La semaine passée, le marché actions a bénéficié de multiples soutiens avec des négociations constructives entre l’Europe et la Grèce, une confiance affichée dans l’économie américaine de la part des membres de la Fed, un prix du baril soutenu et un dollar fort. La qualité des chiffres économiques, la tendance rassurante des devises, le pragmatisme conjoint des politiques et des banquiers centraux nourriront les prochaines semaines. Seul le référendum anglais sur le Brexit semble à même d’interrompre la progression. Ce risque identifié inquiète moins les marchés et ne justifie pas pour le moment de couverture actions sur les niveaux actuels.