La semaine a principalement été marquée par le conflit du Moyen-Orient avec mardi l’envoi par l’Iran de 200 missiles sur Israël en réplique à l’exécution du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. L’attente d’une réplique d’Israël et les craintes d’embrasement dans la région ont propulsé le baril de pétrole de +9,2% sur la semaine à plus de 74 dollars le baril (WTI).
Aux USA, les dockers en grève qui bloquaient des ports de la Côte Est et du Golfe du Mexique (une première depuis 1977) ont mis fin à leur mouvement au bout de trois jours, éloignant l’inquiétude d’une nouvelle tension sur les approvisionnements.
Les marchés européens ont nettement pâti du risque géopolitique cette semaine, s’inscrivant en net repli. L’inflation de la zone euro est ressortie à 1,8%, un chiffre sous les 2% pour la première fois depuis mi-2021, et qui laisse prévoir une continuation de la politique de baisse des taux directeurs de la BCE.
Vendredi, les chiffres de l’emploi US sont ressortis nettement au-dessus des attentes. Les USA ont en effet créé 245 000 emplois non agricoles en septembre, un chiffre nettement au-dessus des 140 000 attendus. Le taux de chômage s’inscrit en léger repli à 4,1%. Ces chiffres permettent aux marchés d’actions de rebondir nettement vendredi.
Conséquence directe, les marchés n’anticipent plus de baisse des taux agressive du côté de la Fed. Le taux à 2 ans US remonte nettement et le 10 ans US bondit de 3,7% jeudi à 3,92% vendredi, et ce contre 3,56% en fin de semaine dernière.
Sur la semaine, le CAC 40 chute de 3,2%, l’indice S&P 500 progresse de 0,2% et le Nasdaq de 0,1%.
USA
Les chiffres de l’emploi US ressortent nettement au-dessus des attentes. Les USA ont créé 245 000 emplois non agricoles en septembre contre 140 000 attendus. Le taux de chômage ressort en baisse à 4,1%. Le rapport sur l’emploi laisse apparaître 72 000 créations de postes supplémentaires en juillet et août par rapport aux estimations initiales. Point à suivre, le salaire horaire moyen progresse de de 0,4% sur un mois et de 4% sur un an, contre 3,9% en août et 3,8% anticipés par le marché.
Europe
Le PMI composite de la zone euro baisse à 49,6 en septembre contre 51 en août, un chiffre marquant une première contraction de l’activité depuis février, mais au-dessus des 48,9 attendus.
L’inflation dans la zone euro est ressortie sous les 2% pour la première fois depuis mi-2021 à 1,8% contre 2,2% en août et 1,9% attendus. L’indice « core », hors alimentation et énergie, ressort à 2,7% contre 2,8% en août et 2,8% attendus.
Sociétés
Pas de publication pour les valeurs de vos fonds cette semaine.
A venir
La semaine prochaine sera ponctuée par la publication des dernières minutes de la Fed mercredi, l’indice d’inflation CPI US jeudi, l’indice des prix à la production PPI vendredi et l’indice de confiance de l’Université du Michigan vendredi. Le cycle de publications d’entreprises va reprendre cette semaine avec notamment JP Morgan pour vos fonds vendredi.
L’économie américaine reste extrêmement résiliente laissant envisager un « no landing » : la récession ne semble plus du tout à l’ordre du jour. Notre exposition élevée en actions dans le fonds Athymis Patrimoine paye, les dernières statistiques sont favorables aux valeurs de la consommation US, ce qui bénéficie au fonds Athymis Millennial quant aux tensions géopolitiques elles ont été très favorable à la composante défense du fonds Athymis Industrie 4.0.
Les replis des marchés ont encore permis des opportunités d’achat ces dernières semaines. Les élections américaines, les tensions au Moyen-Orient, les spéculations avant les prochaines décisions de la Fed et les publications d’entreprises vont pour sûr générer de la volatilité les prochaines semaines. Le fort rebond de vendredi semble confirmer la vigueur du « bull market » en cours et un rallye post-élections reste probable. Nous restons acheteurs de façon sélective !