Les publications rassurent… L’hebdo Athymis Gestion

La semaine a été marquée par l’accélération du rythme de publications trimestrielles avec un bilan rassurant à ce stade, et ce compte tenu des incertitudes liées à la guerre commerciale tous azimuts lancée par l’administration Trump.

Des publications rassurantes d’acteurs majeurs de la Tech comme Alphabet ont propulsé les valeurs de la Tech US en hausse tandis que les valeurs de la consommation courante, qui avaient résisté lors de la récente baisse des marchés, ont nettement sous-performé cette semaine.

Signe d’apaisement, les taux longs US ont continué de se détendre. Le 10 ans US a clôturé la semaine sous les 4,26%, rappelons qu’il avait atteint en journée 4,59% le 11 avril dernier. L’or de son côté interrompt son rallye et se replie de 0,9% sur la semaine

Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 3,4%, le S&P 500 de 4,6% et le Nasdaq bondit de 6,7%.

USA

L’indice de confiance de l’Université du Michigan progresse à 52,2 en avril contre 50,8 attendus et 57,0 le mois précédent. Rappelons que l’indice était à 74.0 fin 2024.

L’indice PMI manufacturier ressort à 50,7 en avril contre 49 attendus et 50,2 en mars.

Europe

L’indice PMI composite de la zone euro chute à 50,1 en avril contre 50,9 en mars et 50,3 attendus.

Asie

Au Japon, l’indice PMI manufacturier de la Jibun Bank ressort à 48,5 en avril, sous les 48,7 attendus et après 48,4 en mars. Il s’agit du dixième mois consécutif de contraction de l’activité au Japon .

Sociétés

Publications dans l’ensemble bien orientées pour les valeurs de vos fonds.

Aux USA, publications au-dessus des attentes pour Alphabet, Boeing, GE Aerospace, RTX, ServiceNow, TE Connectivity, Vertiv.

Publication au-dessus des attentes pour T-Mobile mais le cours est sévèrement sanctionné vendredi, les investisseurs étant déçus par la croissance plus faible qu’anticipé des nouveaux abonnements téléphoniques. Résultats mitigés pour Pepsico et P&G.

En Europe, publications au-dessus des attentes pour Air Liquide, Danone, Nestlé, Safran, Saint Gobain, Thalès. Publications en ligne pour Orange, Renault, SAP, Spie.  Globalement en ligne pour EssilorLuxottica et STM. Publication en-dessous des attentes pour Dassault Systèmes. Résultats mitigés pour Saab.

En Asie, publication de bonne qualité pour BYD.

A venir

Le déluge de publications continuera la semaine prochaine avec notamment 4 des « magnificent seven », Meta et  Amazon, Amazon,  Apple (absent des fonds) et Microsoft. Les estimations de croissance du PIB US pour le premier trimestre seront aussi scrutées ainsi que l’indice d’inflation PCE, indice d’inflation favorisé par la Fed dans ses prises de décisions publié mercredi et les chiffres d’emploi US vendredi. L’évolution des négociations de tarifs douaniers restera naturellement au cœur des préoccupations.

Nous reprenons graduellement du risque en actions avec des dossiers à plus fort beta tout en restant vigilants quant aux annonces de l’administration Trump. Nous privilégions dans ce contexte les dossiers les plus immunisés selon nous à l’impact de tarifs douaniers.

Volte-face ! L’hebdo Athymis Gestion

Nous clôturons une des semaines les plus folles des 25 dernières années pour les marchés globaux. Le début de la semaine a été difficile, en conséquence des décisions de mise en place de tarifs douaniers supplémentaires par l’administration Trump.  Un mouvement de reflux sur les marchés obligataires américains a embrayé avec, entre mardi et mercredi, une progression significative des taux longs US, le 10 ans franchissant ponctuellement les 4,5%.

Donald Trump a alors accompli une volte-face historique en annonçant, mercredi 9 avril, une suspension pour quatre-vingt-dix jours des droits de douanes réciproques, à l’exception de la Chine pour laquelle la surenchère a continué toute la semaine. Les marchés ont alors nettement rebondi avant d’osciller en fin de semaine. L’indice S&P 500 a connu mercredi son plus fort rebond en une journée depuis 2008 à +9,5%, l’indice Nasdaq a rebondi de 12%, un record depuis 2001 !

Les taux à 10 ans US ont repris leur hausse en fin de semaine clôturant à 4,49% et témoignant d’une aversion pour la dette longue américaine. Dans la même tendance, le dollar US a accentué sa chute cette semaine. L’euro a ainsi continué sa progression de 3,7% contre dollar sur la semaine. La progression est dorénavant de 9,7% depuis le début de l’année 2025.

Relative bonne nouvelle macroéconomique de la semaine, l’indice d’inflation US (CPI) a chuté au plus bas sur quatre ans à 2,4% sur un an en mars contre 2,8% en février.

« Valeur refuge » ultime, l’or a continué son parcours à la hausse à plus de 3244 USD l’once vendredi, en hausse de 7% sur la semaine et de 22% sur l’année.

Sur la semaine, le CAC 40 se replie de 2,3%, l’indice S&P 500 rebondit de 5,7% et le Nasdaq de 7,3%.

USA

L’indice de confiance de l’université du Michigan chute à 50,8 contre 57,0 en mars et 54,5 attendus.

L’indice d’inflation CPI progresse de 2,4% sur un an en mars après 2,8% en février et 2,5% attendus. L’indice « core », hors alimentation et énergie, progresse de 2,8% sur un an, au plus bas depuis 2021.

Europe

Les ventes de détail de la zone euro progressent de 0,3% en février contre 0,4% attendus.

Asie

En Chine, l’indice CPI recule de 0,1% sur un an en mars, un chiffre en deçà des attentes et qui suit une baisse de 0,7% en février.

Sociétés

JP Morgan ouvre le bal des publications et dépasse les attentes en termes de revenus et de résultat net, portés notamment par les activités de trading sur actions. Les revenus dépassent les 46,01 milliards de dollars contre 44,11 milliards attendus. Le résultat net par action est de 5,07 dollars contre 4,62 attendus. D’un naturel prudent, Jamie Dimon, président de la banque, a alerté sur les effets potentiellement négatifs des tarifs douaniers et des guerres commerciales, sur l’inflation persistante, l’ampleur des déficits fiscaux et la volatilité mais a aussi mentionné les effets potentiellement positifs d’une réforme de la fiscalité et de la dérégulation.

A venir

La semaine sera réduite à 4 jours sur plusieurs places majeures en raison du Vendredi Saint. Les premières publications du premier trimestre se succèderont avec une grande difficulté pour les dirigeants d’entreprises de se projeter dans un contexte aussi instable. Certaines entreprises comme Delta Airlines ou Walmart ont déjà revu leurs projections cette semaine. A noter, la suppression des droits de douanes US sur certains composants en provenance de Chine annoncée ce week-end devrait redonner à court terme de l’allant aux valeurs de la Tech US. Nous suivrons les avancées des négociations commerciales lors des prochains jours et porterons surtout une attention particulière à l’évolution du dollar et de la dette US.

Nous avons ces derniers jours cédé une part de nos obligations longues US et réduit notre exposition au dollar dans le fonds Athymis Patrimoine.   Nous nous réjouissons du rebond de la semaine dernière sur les marchés d’actions mais restons vigilants. L’administration Trump est imprévisible et la confiance que lui portent les marchés est selon nous passablement écornée. Cela étant dit, la volatilité à venir offre des points d’entrée qu’il faut exploiter courageusement.

 

Donald met le feu… et part jouer au golf… L’hebdo Athymis Gestion

Donald Trump a, par l’annonce de mise en œuvre de tarifs douaniers bien au-dessus des attentes, initié un sell-off massif sur les marchés globaux mercredi. La réplique chinoise de vendredi, avec une hausse des tarifs douaniers de 34% pour les USA, a remis une pièce dans la machine en accentuant la chute. Les grands indices américains ont enregistré leur plus forte baisse depuis mars 2020 jeudi et vendredi.

Les investisseurs attendaient des propos rassurants de Jerome Powell vendredi, ils ont été déçus. Le président de la Fed a déclaré que l’impact des nouveaux tarifs douaniers allait probablement être « significativement plus élevé qu’anticipé », évoquant les risques d’une plus forte inflation et d’une croissance ralentie. Aversion au risque oblige, les taux à dix ans refluent, le 10 ans US passe sous les 4% vendredi tandis qu’il oscillait autour des 4,80% en janvier. L’indice Vix, couramment appelé indice de la peur, bondit vendredi de plus de 50% à 45,3. Le dollar amplifie sa baisse contre euro, l’EUR/USD gagne 1,18% sur la semaine.

Seule bonne nouvelle de la semaine, le prix du pétrole baisse de 10,6% sur la semaine et atteint un plus bas depuis avril à 62 USD le baril (WTI) en raison d’une hausse de la production de l’OPEP+ afin d’avertir des pays comme le Kazakhstan ou l’Irak qui ne respectent pas leurs quotas de production, et de l’anticipation d’une récession mondiale.

Sur la semaine, le CAC 40 perd 8,1%, l’indice S&P 500 chute de 9,1% et le Nasdaq baisse de 10%.

USA

L’économie américaine a créé 228000 emplois en mars, un chiffre nettement au-dessus des attentes et des 117000 créations constatées en février. Le taux de chômage progresse à 4,2% contre 4,1% en février.

Europe

L’indice d’inflation dans la zone euro se contracte à 2,2% en mars contre 2,3% en février. Hors alimentation et énergie, l’inflation baisse à 2,4% contre 2,6% en février et 2,5% attendus.

L’indice PMI composite de la zone euro ressort à 50,9 contre 50,2 attendus.

Asie

En Chine, l’indice PMI manufacturier ressort à 50,5, contre 50,2 il y a un mois, le chiffre est au plus haut sur 12 mois. L’indice PMI non manufacturier, qui inclut construction et services progresse à 50,8 contre 50,4 le mois précédent.

Sociétés

Pas de publications pour les valeurs des fonds cette semaine.

A venir

Les publications d’entreprises pour le premier trimestre de 2025 vont reprendre cette semaine dans une incertitude accentuée par le nouveau contexte du commerce mondial.

Avouons-le, notre biais relativement prudent des derniers jours est peu récompensé face au « risk-off » massif ambiant. Les prochaines séances vont être très volatiles. Il faudra selon nous garder la tête froide : une partie des mauvaises nouvelles est dans les cours et des négociations pays par pays avec l’administration Trump ont déjà commencé (un accord en vue avec le Vietnam a permis aux dossiers de la filière textile de rebondir vendredi). Une escalade des tensions, notamment avec l’Europe, peut toutefois dégrader la situation.

Même si nous restons prudents en privilégiant des dossiers défensifs, nous estimons qu’il faut se préparer au redéploiement du cash des dernières ventes. En effet, un retournement de situation n’est pas exclu à un moment où les dissensions du côté des soutiens de Trump se manifestent bruyamment (Elon Musk en tête). Si l’on veut voir le verre à moitié plein :  la baisse du prix du baril et des taux longs sont de bonnes nouvelles pour l’économie américaine, si l’on ajoute la baisse des taxes à venir et d’éventuels accords sur le commerce…le temps des rachats à bon compte est bientôt là…

Bad News ! L’hebdo Athymis Gestion

Après une progression lundi et mardi, les principaux indices boursiers américains ont viré au rouge les trois jours suivants.

Mercredi, Donald Trump a annoncé de nouveaux tarifs douaniers de 25% sur les automobiles importées aux USA et sur certaines pièces auto.

Vendredi, l’indice mensuel de confiance du consommateur de l’Université du Michigan est ressorti au plus bas depuis novembre 2022. L’enquête a de surcroît révélé des anticipations d’inflation au-dessus des attentes (la pire depuis 1993) et les personnes interrogées ont pour les 2/3 déclaré anticiper une hausse du chômage, il s’agit de la proportion la plus élevée depuis 2009.

Vendredi, l’indice d’inflation US core PCE, hors alimentation et énergie, est ressorti sur un an à 2,8% en février, un chiffre au-dessus de janvier et des attentes des analystes.

De son côté, l’or a progressé pour la quatrième semaine consécutive, clôturant vendredi au-dessus des 3100 dollars l’once.

Sur la semaine, le CAC 40 se replie de 1,5%, l’indice S&P500 perd 1,5% et le Nasdaq chute de 2,6%. A noter : il s’agit pour l’indice S&P 500 de la 5e semaine de repli en six semaines.

USA

L’indice d’inflation core PCE, favorisé par la Fed dans ses prises de décisions, progresse de 0,4% en février contre 0,3% attendus. Sur un an, l’indice progresse de 2,8% contre 2,7% attendus.

L’indice PMI flash composite S&P Global progresse à 53,5 en mars, au plus haut sur trois mois et contre 51,6 en février.

Europe

L’indice PMI composite de la zone euro progresse à 50,4 en mars contre 50,2 en février et 50,8 attendu.

Asie

Au Japon l’indice PMI composite chute à 48,5 en février contre 52 en mars. Il s’agit de la première baisse en cinq mois.

Publications 

Pas de publication pour les valeurs de vos fonds cette semaine.

A venir

Le rapport mensuel sur le marché du travail US sera publié vendredi prochain et révélera si le ralentissement modéré de la croissance de l’emploi observé lors des deux premiers mois de 2025 s’est prolongé en mars. Rappelons qu’en février, l’économie américaine a créé 151000 nouveaux postes, un chiffre en hausse par rapport aux 125 000 constatés en janvier, mais bien en retrait par rapport aux chiffres de fin 2024.

Plus que deux jours avant l’annonce inquiétante de nouveaux tarifs douaniers par Donald Trump. Le deux avril, intitulé « jour de la libération » aux USA, bien que nous ne soyons pas sûrs au juste de ce dont les américains seront exactement libérés.

Nous avons continué de céder nos valeurs à plus fort beta US ces derniers jours sans pour autant capituler. Une politique douanière plus clémente que prévu pourrait en effet redonner de l’allant aux actions américaines.

A un moment où les enquêtes d’opinion semblent marquer une inflexion en défaveur de Donald Trump, le marché boursier américain a reculé bien en dessous des niveaux du jour de l’élection, le 5 novembre 2024 et une croissance vacillante et une inflation en hausse en 2025 ne sont pas ce que les électeurs attendaient en novembre dernier. Les élections des « midterms » sont en novembre 2026 et une forte dégradation de l’économie US pourrait être irrécupérable du côté des urnes pour les républicains… à bon entendeur…

Répit… L’hebdo Athymis Gestion

Les déclarations du président de la Fed ont offert un répit aux marchés cette semaine mettant un terme à trois semaines de baisse consécutives pour les grands marchés US.
Lundi, la Chine a révélé un programme très attendu pour stimuler sa consommation.
La réunion de la Fed de mercredi était très attendue. Comme anticipé, la banque centrale a maintenu les taux d’intérêt stables mercredi. Les projections de PIB de l’institution ont été revues à la baisse et les attentes d’inflation plus élevées. Deux baisses des taux directeurs restent au programme de 2025. Jerome Powell a déclaré que toute inflation causée par les tarifs douaniers ne serait que « transitoire ». Les investisseurs ont interprété ces développements comme étant accommodants.
Jeudi, le parlement allemand a voté en faveur du plan de Friedrich Merz. Le Bundestag a approuvé ce vaste plan d’investissements et de dépenses publiques, qui inclut notamment un fonds de 500 milliards d’euros pour les infrastructures et une réforme des règles d’emprunt afin de financer des investissements massifs, notamment dans la défense. Le Bundestag a également donné son feu vert le 21 mars. Ce « bazooka fiscal » marque un tournant historique pour l’Allemagne, abandonnant des décennies de rigueur budgétaire pour relancer l’économie et renforcer la défense face aux défis géopolitiques.
Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 0,2%, l’indice S&P 500 de 0,5% et le Nasdaq s’adjuge 0,2 %.

USA
Les ventes de détail progressent de 0,2% en février après une contraction de 1,2% en janvier. Les économistes attendaient une hausse de 0,6%.

Europe
L’indice de confiance du consommateur de la zone euro baisse de 0,9 point en mars à -14,5 contre -13,6 en février. Les économistes attendaient une hausse de l’indice à -13.

Asie
En Chine, la production industrielle progresse de 5,9% sur un an pour la période de janvier à février contre 5,3% attendus.
Les ventes de détail progressent de 4% pour la même période, un chiffre en ligne avec les attentes.

Sociétés
Accenture bat légèrement les attentes en termes de croissance au deuxième trimestre, avec une hausse de +8.3%, contre +7.5% attendu à change constant. Les nouvelles commandes sont stables par rapport au dernier trimestre. La prévision annuelle laisse penser que le ralentissement au Q4 serait assez fort avec seulement 2.5% de croissance.
Nemetschek finit l’année en accélération, avec une croissance organique de 25.9% sur le T4. La rentabilité continue de s’améliorer puisque l’EBITDA hors exceptionnels liés à l’acquisition de GoCanvas ressort à 34.9%.

A venir
La semaine sera riche en statistiques économiques US. L’indice d’inflation US PCE sera publié vendredi et pourrait rassurer sur la trajectoire de l’inflation US. Le dernier indice est ressorti à 2,5% légèrement en retrait par rapport aux 2,6% du mois précédent. L’indice de confiance du consommateur et les indices PMI seront aussi suivis.
L’ambiance devrait rester pesante tant que l’hypothèque sur l’ampleur des tarifs douaniers annoncés pour le 2 avril prochain n’est pas levée. Cela dit, une partie des mauvaises nouvelles est peut-être dans les cours et l’administration Trump pourrait nous surprendre en faisant preuve de sélectivité dans la mise en œuvre de ses sanctions… La relative trêve post publications, est un moyen pour nous de repenser « long », le trimestre compliqué qui s’achève ne doit pas nous faire oublier la traction des thématiques sous-jacentes de nos fonds, traction qui nous a été rappelée lors de notre déplacement de mi-mars au festival d’innovation SXSW à Austin (nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-après pour le compte rendu :  SXSW-2025-Athymis-gestion.pdf).

La Fed à la rescousse ? L’hebdo Athymis Gestion

C’est une quatrième semaine de baisse sur les marchés américains, l’indice S&P 500 est entré en correction, en baisse de 10% par rapport aux plus hauts.

Les annonces de nouvelles sanctions douanières par Donald Trump, avec l’évocation notamment de 200% de taxes sur le vin ou le champagne européen et les répliques des pays sanctionnés ont continué de peser tandis que l’éventualité d’un « « shutdown » de l’administration US faute d’accord sur le budget  a aussi mis la pression sur les marchés. De bons chiffres d’inflation n’ont pas permis de rassurer les investisseurs mercredi. L’indice d’inflation CPI core, hors alimentation et énergie, est ressorti mercredi à 3,1% en février, un chiffre sous les attentes et les 3,3% constatés en janvier.

L’indice de confiance du consommateur de l’Université du Michigan est ressorti vendredi au plus bas depuis novembre 2022 à 57,9 contre 64,7 le mois précédent.

Vendredi, les perspectives d’un accord au congrès américain pour éviter le « shutdown » de l’administration ont permis aux marchés de se réapprécier.

Sur la semaine, le CAC 40 perd 1,1%, le S&P500 recule de 2,3% et le Nasdaq chute de 2,4%.

USA

L’indice de confiance de l’Université du Michigan chute à 57,9 en janvier contre 64,7 en février, au plus bas depuis novembre 2022. Les économistes attendaient un indice à 63,1. Les anticipations d’inflation à 12 mois bondissent à 4.9%, au plus haut depuis novembre 2022 et contre 4,3% en février.

Europe

La production industrielle dans la zone euro progresse de 0,8% sur le mois, un chiffre au-dessus des 0,6% attendus, propulsée à la hausse par les 2,3% de croissance constatés en Allemagne.

Asie

L’indice d’inflation CPI chinois est ressorti en repli de 0,7% sur un an contre une baisse de 0,4% attendue et après une progression de 0,5% constatée en janvier.

Les prix à la production se sont contractés de 2,2% sur un an contre 2% attendus mais 2,3% de baisse constatée en janvier.

Sociétés

Dick’s Sporting Goods a publié des résultats du T4 solides, avec un chiffre d’affaires et un BPA dépassant les attentes. Malgré ces bons chiffres, le groupe affiche des projections prudentes, tenant compte de la détérioration de la confiance des consommateurs et de l’impact potentiel des tarifs douaniers.

Oracle affiche un CA 1.8% sous le consensus qui s’explique en partie par des contraintes de « supply chain ». La croissance des revenus cloud ressort à +25%. Les niveaux de capex prévus (16 mds $ contre 15 mds jusque-là) inquiètent quelque peu les investisseurs. Cela étant dit les capacités de data centers doivent doubler cette année et la demande des clients est record.

En Europe, Rheinmetall a affiché une solide performance en 2024 avec un chiffre d’affaires en hausse de 36% et un bénéfice opérationnel en hausse de 61%. La société accélère sa transformation vers la défense et scénarise une capture de 25 à 28% des nouvelles dépenses militaires européennes.

A venir

Les ventes de détail US, publiées lundi, seront très suivies à un moment où la confiance du consommateur américain flanche. La Fed se réunit cette semaine et devrait maintenir ses taux directeurs inchangés même si les projections du Comité directeur et les commentaires de Jerome Powell pourraient impacter les marchés. Le tassement de l’inflation et l’impact des tarifs douaniers sur l’économie pourraient en effet influer sur les prochaines décisions de l’institution.

Les avancées géopolitiques seront suivies, notamment l’avancée des négociations en Ukraine. Le vote mardi en Allemagne du plan d’investissement massif de Friedrich Merz sera aussi attendu.

La semaine a été objectivement difficile pour nos fonds internationaux. Athymis Millennial, très investi aux USA dans les secteurs de la Tech et de la consommation est à la peine ces dernières semaines. Nous continuons notre diversification hors USA sans pourtant capituler sur nos beaux dossiers qui viennent de publier d’excellents chiffres et retrouvent une valorisation selon nous attractive sur le long terme. Notre fonds Industrie 4.0 se distingue par ailleurs dans les fonds internationaux, les dossiers européens de la défense étant notamment particulièrement en verve.

Nous sommes à la croisée des chemins, une pause dans la guerre commerciale tous azimuts en cours et un discours accommodant de la Fed pourrait réinsuffler de l’optimisme chez des investisseurs US sonnés. Le temps des soldes à peut-être commencé.

 

USA : jusqu’où le chaos ? L’hebdo Athymis Gestion

L’indice S&P 500 a enregistré cette semaine sa pire performance depuis septembre 2024. Les marchés ont dorénavant effacé tous les gains issus de la victoire électorale des Républicains américains de novembre 2024.

Donald Trump a imposé mardi des tarifs douaniers de 25 % sur la plupart des biens en provenance du Canada et du Mexique, tout en augmentant les droits existants sur les importations chinoises. Les trois principaux partenaires commerciaux des États-Unis ont alors riposté avec leurs propres tarifs, ce qui a conduit les responsables américains à suspendre pour un mois les droits sur certains produits canadiens et mexicains, notamment les automobiles. Ces revirements ont fortement pesé sur la confiance des investisseurs.

L’économie américaine a créé 151000 emplois en février, un chiffre légèrement sous les attentes mais en hausse par rapport aux 125000 constatées en janvier. A noter : l’économie américaine a créé en moyenne 168000 emplois par mois au cours des 12 derniers mois.

L’anticipation en Allemagne de la mise en place d’un plan d’investissement d’ampleur sans précédent dans la défense et les infrastructures a propulsé les valeurs de ces secteurs à la hausse. Les taux longs européens se sont nettement tendus et l’euro a enregistré sa plus forte hausse hebdomadaire face au dollar depuis 2009, avec une hausse de 4,4% sur la semaine.

Jeudi, la BCE a comme prévu baissé ses taux directeurs de 25 points de base à 2,50% et a revu ses projections de croissance à 0,9% pour 2025.

Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 0,1%, l’indice S&P 500 perd 3,1% et le Nasdaq chute de 3,5%.

 USA

L’indice ISM manufacturier se contracte légèrement à 50,3, contre 50,6 attendus et 60,9 le mois précédent.

 Europe

En Allemagne, les commandes industrielles chutent de 7% en janvier. Les économistes attendaient une baisse de 2,8%.

 Asie

En Chine l’indice PMI Caixin des services ressort à 51,4 en février contre 50,8 attendus et 51,0 en janvier.

 Sociétés

Aux USA publications au-dessus des attentes pour Broadcom, publication robuste pour Costco.

Marvell publie des résultats au-dessus des attentes mais ses prévisions déçoivent, le titre est sévèrement sanctionné cette semaine.

En Europe, publications au-dessus des attentes pour Amplifon, Biomérieux, ON holding, Thalès. Publication en ligne pour Merck.

En Chine, publication au-dessus des attentes pour JD.com.

A venir

L’indice d’inflation CPI, publié mercredi, sera très suivi. Rappelons qu’en janvier, l’indice core, hors alimentation et énergie, a progressé de 3,3% sur un an, un chiffre au-dessus des attentes et du mois précédent. Le gouvernement américain devra par ailleurs éviter un éventuel « shutdown » de l’administration vendredi.

Les investisseurs détestent les incertitudes et sont malheureusement gâtés en la matière, avec le psychodrame permanent autour des tarifs douaniers et des coupes budgétaires américaines. De fait, le spectre de la stagflation s’invite au menu des angoisses des investisseurs.

Nous excluons à ce stade une entrée en récession aux USA malgré la dégradation de plusieurs indicateurs économiques et rappelons que la Fed peut reprendre son cycle de baisse des taux à tout moment. Si l’administration Trump nous offre une trêve sur le plan des tarifs douaniers, il sera par ailleurs temps de reprendre des positions en étant réactifs.

Dans nos fonds internationaux, nous avons pris un biais défensif et pivoté hors des USA et des valeurs à plus fort beta au cours des dernières semaines. A noter, le fonds Athymis Industrie 4.0 sort du lot en ce début de 2025, son exposition aux industrielles européennes et surtout aux acteurs de la défense lui permettant de résister.

Il n’est pas question à ce stade de capituler et il est de bon ton de rappeler la formule de Sir John Templeton : « la période de pessimisme maximum est la meilleure période pour acheter des actions ».

USA : Gueule de bois ? L’hebdo Athymis Gestion

Le mois de février s’est clôturé dans la douleur pour les actions américaines. L’enthousiasme post élection de Donald Trump a laissé la place au doute. Les incertitudes sont notamment liées à l’annonce de nouveaux droits de douanes, à une inflation persistante et à un ralentissement de l’activité à un moment où les publications d’entreprises ont été pourtant globalement bien orientées.La publication de Nvidia était très attendue. Malgré des résultats spectaculaires, avec un chiffre d’affaires en hausse de 78% sur un an, le titre a perdu 8% jeudi avant de nettement rebondir vendredi, témoignant ainsi de la nervosité des investisseurs quant aux perspectives de l’IA.

Mardi, la publication d’un indice de confiance du consommateur du Conference Board en nette baisse à 98,3 contre 105 en janvier a de nouveau pesé sur les marchés. Point rassurant, l’indice d’inflation PCE, favorisé par la Fed pour ses prises de décisions, est ressorti vendredi en ligne avec les attentes à 2,5% et sous les 2,6% constatés en janvier.Les tarifs douaniers ont repris la une de l’actualité cette semaine, Donald Trump a confirmé 25% de taxes sur les importations en provenance du Canada et du Mexique dès mars et 10% de taxes supplémentaires sur les importations en provenance de Chine. Sur le plan diplomatique, l’échec vendredi des discussions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky laisse une grande incertitude quant à l’avenir de l’Ukraine.

Les inquiétudes quant à l’activité économique US ont fortement pesé sur le 10 ans US qui clôturait vendredi à 4,19% contre 4,42% à la fin de la semaine dernière et 4,8% à mi-janvier dernier.

Sur la semaine, le CAC 40 recule de 0,5%, le S&P 500 perd 1% et le Nasdaq chute de 3,5%.

USA

L’indice d’inflation PCE progresse de 0,3% en janvier. Sur un an, l’indice progresse de 2,5%, un chiffre en ligne avec les attentes et légèrement sous les 2,6% constatés en décembre. Hors alimentation et énergie, l’indice core ressort à 2,6% contre 2,9% en décembre.

Europe

L’économie allemande s’est contractée de 0,2% au dernier trimestre de 2024. A noter, les exportations de biens et services ont chuté de 2,2% par rapport au trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2024, la contraction du PIB est de 0,2%.

Asie

Les ventes de détail au Japon progressent de 3,9% sur un an.

Sociétés

Aux USA, publications au-dessus des attentes pour Heico, Home Depot, NVIDIA, Snowflake, TKO. Publication mitigée pour Salesforce. Publication en deçà des attentes pour Cava, nous soldons notre position.

En Europe, publications au-dessus des attentes pour Allianz, Danone, Iberdrola, Pirelli, Rolls-Royce, Saint-Gobain. Publications en ligne pour Alcon, Novonesis, Wolters Kluwer.

En Amérique Latine, publication au-dessus des attentes pour Embraer.

A venir

La publication vendredi prochain des chiffres mensuels de l’emploi US confirmera ou non le ralentissement des créations d’emplois constaté en janvier. Les tensions diplomatiques sur la guerre en Ukraine resteront au cœur des préoccupations des investisseurs. La mise en place de nouveaux tarifs douaniers continuera d’inquiéter. La publication de l’ISM manufacturier US confirmera ou non de premiers résultats positifs de la politique de relocalisation américaine.

Face aux incertitudes, nous avons concentré nos positions sur nos plus fortes convictions et continué de réallouer au détriment des USA dans nos fonds internationaux sans pour autant capituler à un moment où les publications nous ont été globalement favorables et ont confirmé nos choix thématiques. En d’autres termes, nous sommes réactifs et réalistes à court terme, tout en gardant un optimisme de moyen à long terme.

Le consommateur US craque-t-il ? L’hebdo Athymis Gestion

La semaine, écourtée à 4 jours aux USA pour cause de President’s day lundi , a été difficile pour les marchés globaux.

Donald Trump a continué de faire la une de l’actualité en annonçant la probable mise en place de droits de douanes de 25% sur les importations de voitures, de semiconducteurs et de médicaments à partir du 2 avril. L’amorce de négociations pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, en direct avec la Russie sans impliquer l’Ukraine ni l’Europe et dans des conditions largement contestées, ont contribué à l’envol des valeurs de la défense européennes.

A noter, l’indice PMI composite américain est ressorti en nette contraction à 50,4 contre 52,7 en janvier et au plus bas sur 17 mois. Des projections prudentes de Walmart ont mis la pression sur les valeurs de la consommation et ce alors que l’indice de confiance du consommateur de l’université du Michigan est ressorti vendredi à 64,7 contre 71,7 en février. Il s’agit du niveau le plus bas depuis novembre 2023. Les attentes d’inflation sont ressorties à 4,3% contre 3,3% en janvier. Ces statistiques ont fait chuter les indices US vendredi.

Les minutes de la réunion de la Fed de janvier ont montré que l’institution souhaitait voir de nouveaux progrès dans le repli de l’inflation avant d’ajuster les taux directeurs.

Les valeurs de la tech chinoise ont continué leur rallye, la rencontre de Xi-Jinping avec des CEO chinois cette semaine étant notamment considérée comme un revirement positif pro-business en Chine.

Sur la semaine, le CAC 40 se replie de 0,3%, le S&P500 perd 1,7% et le Nasdaq chute de 2,5%.

USA

L’indice PMI des services ressort à 49,7 contre 53 attendus et 52,9 en janvier. L’indice PMI manufacturier ressort à 51,6 contre 51,3 attendus et 51,2 en janvier.

Europe

L’indice PMI composite de la zone euro ressort stable en février à 50,2 contre 50,5 attendus par le consensus des économistes.

Sociétés

Aux USA, publications au-dessus des attentes pour Arista Networks, The Cheesecake factory, Contellation Energy. Walmart affiche des résultats au-dessus des attentes mais des projections prudentes entraînent le titre à la baisse et impactent défavorablement les marchés US.

En Europe, publications au-dessus des attentes pour Airbus, Air Liquide, Leonardo, Nexans, Renault, Schneider Electric, Straumann.

Au Brésil, publication au-dessus des attentes pour Mercadolibre. Malgré une hausse du nombre de clients de 22%, Nu Holding, corrige nettement vendredi en raison de marges nettes d’intérêts sous pression.

En Chine, publication au-dessus des attentes pour Alibaba. Le titre accélère son rallye cette semaine.

A venir

Les conséquences des résultats des élections en Allemagne de ce week-end seront suivies. A ce stade le succès annoncé de la CDU constitue une bonne nouvelle pour les marchés avec une politique pro-business et pro-européenne clairement affichée par M Merz, leader de la CDU. Les discussions autour des perspectives de paix en Ukraine seront aussi au cœur des préoccupations. La publication de Nvidia sera très attendue quelques semaines après  la sortie de Deepseek, qui a fortement perturbé la dynamique des valeurs de l’intelligence artificielle.

La publication vendredi prochain de l’indice d’inflation PCE, favorisé par la Fed dans ses prises de décisions, sera aussi très commentée.

Nous avons continué d’arbitrer nos valeurs en allégeant notre exposition aux USA avec de nouvelles entrées en Europe ou en Chine, ce choix a été pertinent à ce stade. Il faut dire que les valeurs de la défense européenne ont été très favorables au fonds Athymis Industrie 4.0 tandis que les valeurs de la consommation US ont pesé dans le fonds Athymis Millennial, sans pour autant nous inquiéter outre mesure à ce stade. L’exposition européenne du fonds Athymis Trendsetters Europe lui permet de tirer son épingle du jeu dans des marchés globaux complexes. La période prête au réalisme et aux arbitrages opportunistes, nous avons de nombreuses idées aux USA comme ailleurs et c’est très bien comme cela !

Tous unis contre les Etats-Unis ? L’hebdo Athymis Gestion

Les déclarations de Donald Trump sur les tarifs douaniers ont continué de rythmer la semaine. Lundi, le président américain a annoncé 25% de taxes sur toutes les importations d’acier et d’aluminium vers les USA. Jeudi, Donald Trump a donné instruction à son administration d’investiguer sur les relations commerciales avec chaque pays et de proposer des tarifs douaniers par pays.

Des chiffres d’inflation (CPI) au-dessus des attentes ont fait chuter les marchés mercredi. L’indice à la production PPI est en revanche ressorti jeudi en-dessous des attentes rassurant ainsi les investisseurs.

Point à suivre : les ventes de détail US chutent de 0,9%, un chiffre nettement en-dessous des attentes.

Le dollar se déprécie nettement sur la semaine, l’euro progresse de 1,6% contre dollar sur la semaine.

Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 2,6%, le S&P 500 de 1,5 % et le Nasdaq de 2,6 %.  L’indice S&P 500 met un terme à trois semaines de baisse consécutives.

 

USA 

L’indice d’inflation core, hors énergie et alimentation, progresse de 3,3% un chiffre au-dessus des attentes.

Les ventes de détail chutent de 0,9%, il s’agit de la plus forte baisse depuis mars 2023. Les analystes attendaient une contraction de 0,1%. Sur un an, les ventes de détail progressent de 4,2%.

Europe

La production industrielle de la zone euro se contracte de 1,1% en décembre contre une baisse de 0,6% anticipée. Les productions industrielles de l’Allemagne et de l’Italie se contractent respectivement de 2,9 et 3,1%.

Asie

Au Japon, le PIB progresse de 0,7% sur le trimestre contre 0,3% attendus et 0,4% au trimestre précédent. Sur un an, le PIB progresse de 2,8% contre une progression annuelle de 1,7% au trimestre précédent.

Sociétés

Aux USA, publications au-dessus des attentes pour Carrier, Marriott, Palo Alto, Rockwell Automation, Vertiv et Zoetis. Allison Transmission publie des résultats en ligne, nous sommes déçus par les projections et cédons notre position. Publication sous les attentes pour Deere.

En Europe, publications au-dessus des attentes pour EssilorLuxottica, Hermès, Legrand et Siemens. Publications en ligne pour Relx et Safran.

A venir

La semaine sera réduite à 4 jours sur les marchés américains pour cause de President’s Day lundi. L’actualité sera concentrée sur la géopolitique, les pays européens cherchant une réplique à l’agenda annoncé par l’administration Trump pour mettre un terme au conflit ukrainien. L’approche des élections allemandes sera surveillée. Du côté de la macro-économie, les indices PMI publiés en fin de semaine seront suivis.

Nous avons un peu allégé notre exposition US dans nos fonds internationaux avec un accroissement de nos investissements en Europe et en initiant des positions en Chine. Même si le cycle de publications US nous est favorable à ce stade, nous souhaitons bénéficier des écarts de valorisations et du regain de momentum de certains secteurs hors USA, le tout en continuant bien sûr de penser long en termes de traction thématique.